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Le Paris-SG a essuyé ce dimanche au Parc des Princes sa deuxième défaite de la saison en Championnat. Le leader de la L1 s'est incliné contre Nancy (0-1), qui sort de la zone rouge. Au sortir d'une quinzaine particulièrement mouvementée, Antoine Kombouaré était bien ce dimanche soir sur le banc du Paris-SG contre Nancy. Le sera-t-il le week-end prochain au Vélodrome ? Normalement oui, mais pas sûr. Car ses joueurs ne lui ont pas rendu un grand service en s'inclinant ce dimanche au Parc des Princes face à un relégable, surtout après le nul à Bordeaux (1-1) qui a mis le feu aux poudres. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Nancy est venu s'imposer à Paris (1-0) alors que les Lorrains auraient signé sans rechigner pour un nul au coup d'envoi. Nancy, avant-dernier avant ce match. Nancy, auteur seulement de deux victoires en treize journées. Nancy, la plus mauvaise attaque du Championnat. Et oui, il fallait se pincer pour le croire. Après Lorient et Dijon en Coupe de la Ligue, Paris a connu son troisième couac de la saison, et sa première place ne tient plus qu'à un fil, à une différence de buts légèrement meilleure que Montpellier (+14 contre +13...).
Au départ, la confrontation s'annonçait déséquilibrée. Mais Nancy avait prévu le coup. Pour percer la muraille lorraine, il fallait au PSG une montagne d'imagination et une infinie patience. Car Jean Fernandez, l'architecte en chef d'une ASNL très prudente, est venu au Parc accompagné d'un 5-4-1 pour le moins défensif. L'imagination, Paris l'a eue d'entrée avec pas moins de trois occasions nettes en cinq minutes. Matuidi (2e), Gameiro (4er) et Nene (5e) ont donné des sueurs froides à Ndy Assembe, le portier nancéien, qui a tout de suite compris que c'était une soirée à endosser soit l'habit du héros, soit celui de martyr. Il a revêtu le premier. La patience, les Parisiens ont appris à la manier, à la faveur d'interminables mouvements collectifs finalement vains, car teintés d'un individualisme exacerbé.Paris n'était pas dans un bon soir. Même à bout portant, rien ne voulait rentrer. Bodmer (70e et 82e) et Gameiro, sur la transversale (78e), ont été maudits.
Pendant que Paris tissait sa toile, Nancy n'est pas resté regroupé derrière les bras croisés. La formation lorraine savait qu'elle avait un bon coup à jouer en contre, que des espaces se libèreraient très vite. Et Sirigu s'est lui aussi employé en première période à "boxer" trois ballons chauds devant Lemaître (6e, 41e) et Calvé (14e). Après la pause, le colosse parisien est tombé. Le PSG s'est fait surprendre par un but de Jean Calvé (49e), un ressuscité. Douché, ce faible PSG a ensuite mis longtemps à réagir. Et il s'en est même fallu d'un rien pour que Nancy ne double la mise sur une tête d'André Luiz, que Sirigu a écartée d'une claquette somptueuse (67e). Paris n'était pas dans un bon soir. Même à bout portant, rien ne voulait rentrer. Bodmer (70e et 82e) et Gameiro, sur la transversale (78e), ont été maudits. Une sale soirée pour Paris, qui a bien mal préparé son choc à Marseille. De quoi donner quelques insomnies à Kombouaré. -
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Rennes ouvre le coffre-fort
Rennes a infligé à Lyon sa première défaite (1-2) à domicile en L1 depuis plus d'un an, et remonte à la quatrième place. L'OL, attractif mais fragile défensivement, est à sept points du PSG.Ils avaient fait de Gerland une forteresse qui les protégeait de leurs faiblesses et des critiques. Les voilà désormais nus face à leur classement et leur bilan comptable (5e défaite en Championnat). Invaincus depuis le 25 septembre 2010 (0-1 face à Saint-Etienne) dans leur antre, les Lyonnais sont tombés ce vendredi en match avancé de la 14e journée de L1 contre Rennes (1-2), et pointent à la 5e place de L1. Eux qui enchaînent les revers loin de leur base ne peuvent plus compter sur leur solidité à domicile, qui a été mise à rude épreuve par des Bretons aussi vifs que spectaculaires. Tout n'est pourtant pas à jeter pour l'équipe du président Aulas. Lisandro et Bastos ont retrouvé le terrain, et la première mi-temps attractive peut les laisser espérer des lendemains meilleurs. Mais leur fragilité défensive et le manque d'équilibre global affiché en seconde période n'a pas rassuré les habitués de Gerland.
Les deux escouades offensives présentes sur le terrain ont pris le dessus sur les défenses, pour une avalanche d'occasions en première période.
Les Rennais ont d'abord entamé le match par un pressing haut qui a mis les Rhodaniens en difficulté. Montano a même été tout près de concrétiser cette emprise rouge et noire sur une tête piquée qui a atterri sur le poteau gauche de Lloris (13e). Mais le résonnement du montant a sonné le réveil des Lyonnais, qui se sont dès lors sortis du pressing adverse grâce à la justesse technique de leur duo de récupérateur du jour (Gourcuff-Källström). A deux reprises à la 19e, Gomis a frôlé l'ouverture du score, d'abord d'un tir de près sorti par Costil puis d'une tête repoussée par Kembo sur sa ligne. Les deux escouades offensives présentes sur le terrain ont à partir de ce moment pris le dessus sur les défenses, pour une avalanche d'occasions. Ederson a trouvé les filets de Costil en déviant un tir de Källström (36e, 1-0) puis le portier rennais a sorti une frappe de Gomis (38e) avant que Pitroipa, intenable, ne ramène les équipes à égalité à la suite d'un une-deux avec Montano (39e, 1-1).
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Ce samedi 10 novembre se jouait le 2e Tour de Coupe Challenge Henri Guérin. Voici les résultats :
Les 6 clubs qualifiés en 32e Finale Henri Guérin :
AVENIR GRANIT A - BOCAGE A - FCSB A - AGL/DRAPEAU A - AVENIR GRANIT B - AGL/DRAPEAU D
( A noter : les 2 équipes de l' Avenir du Granit se rencontreront au prochain tour ainsi que les 2 équipes de l'Agl/Drapeau )
Les 6 clubs qualifiés pour les 32e Finale Coupe 35 :
AGL/DRAPEAU E - GOSNE A - AGL/DRAPEAU B - ST GERMAIN A - ST MARC/ST OUEN - SENS VIEUX VY A
( A noter : les 2 équipes de l'Agl/Drapeau se rencontreront au prochain
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